J’ai 3 aveux à vous faire.
Le premier est que je suis triste de ne pouvoir écrire plus sur le blog. Rien de publié depuis fin juillet… Mes études en naturopathie, heureusement sur leur presque fin, me prennent TOUT mon temps. Depuis le matin 7h00, jusque tard le soir… J’en rêve aussi la nuit. On a des partiels de tous les côtés. Et puis l’avancée en connaissance fait que la passion et la curiosité entrainent à apprendre encore, pour comprendre mieux et plus. De fait, je n’arrive plus à dégager du temps pour vous écrire et monter des billets, et pourtant c’est une telle source de bonheur pour moi, que c’en est un peu douloureux. Mais ça va bientôt revenir. D’ailleurs, merci à toutes les personnes, qui me suivent et me lisent.
Ceci étant, je peux enfin dire que je me sens à ma place et que j’ai trouvé le travail de ma vie. Je suis heureuse et j’ai hâte qu’on se rencontre, pour vous accompagner dans votre hygiène de vie. Je kiffe mon boulot. C’est un plaisir immense. Quant à la nourriture intellectuelle, c’est sans commune mesure….. Et en fait, je ne demande qu’à apprendre encore…
Le second aveu est que les photos de la recette, ci-après présentée, datent d’un an. En fait, je vais vous proposer une recette que je concocte régulièrement chaque automne. Je la trouve tellement gouteuse, juteuse et bonne, que c’est devenue un de mes plats signatures à la maison. Elle s’est même souvent invitée à des soirées « nanas ».
Bon, rien de gastronomiquement élaboré. Surtout de la chaleur et du doux. Alors bon, même si les photos datent, le plat est toujours d’actualité. Il a même été peaufiné avec le temps.
Le troisième aveu est que je vais mettre en avant une marque que j’affectionne particulièrement : MARKAL. Alors oui, si vous trainez vos guêtres dans les magasins bio, vous connaissez surement cette marque de produits alimentaires biologiques. Depuis toute petite, cette enseigne familiale marque mes souvenirs. C’est simple. Quand on partait à la campagne avec mes parents, nous passions devant l’usine, installée dans mon village. Elle signait les départs et les retours à la maison. Je me souviens du gros silo, avec le gros logo que je reconnais entre 1000. Et la toute petite boutique exiguë juste à côté. Cela a bien changé, leur ascension est due à la qualité de leur produit et à leur engagement envers le bio. Alors voilà, c’est un peu ma référence en matière de céréales et de légumineuses. Y’a du sentiment de gosse là-dessous. Donc, c’est pas un partenariat si j’en parle. C’est de la tendresse.
Aujourd’hui, je vous propose un plat de saison, à visée énergétique pour la rate. Il n’y a pas si longtemps, j’ai écrit à mes abonnés qu’il fallait la chouchouter pour éviter de tomber malade et de se sentir tout fatigués dès la fin du mois de septembre. D’ailleurs si vous voulez recevoir des conseils pratiques et efficaces et suivre les avancées de mes projets naturopathiques, n’hésitez pas à vous abonner à ma newsletter.
Pour revenir à la rate, on a un peu trop tendance à l’épuiser avec des repas crus et froids tout l’été. Elle entretient pourtant le feu digestif et donc l’énergie. Elle ne supporte pas le froid, la flotte et l’humidité latente. En médecine traditionnelle chinoise, elle est placée au centre d’un cercle vertueux. Si elle marche, tout marche. Si elle déconne, ben…..
Alors dans cette recette, on aura des épices, de la courge et de l’amour.
Vous savez que pour moi, la cuisine se veut pratique et peu compliquée. En revanche, je suis toujours partante pour passer du temps à transformer le brut, à couper mes légumes, à rester devant la gamelle à humer les odeurs, et à travailler le goût.
Ingrédients pour 4 personnes avec une bonne faim tenace :
- 500gr de courge crue,
- 200gr d’oignons crus,
- 200gr de champignons frais,
- 100gr de protéines texturées,
- 60gr de noix de cajou (ou de purée de cajou déjà prête),
- 50gr de fécule de pomme de terre,
- 70 cl de lait de riz,
- 2 paquets de lasagnes,
- Du pain rassis ou de la chapelure et du parmesan végétal,
- 1 c.c. de miso blanc,
- 1 c.c. de curcuma, 1 c.c. de garam masala, 1 c.c. de gingembre en poudre,
- Huile d’olive,
- Sel et poivre.
En cuisine :
- Étape 1 : 1 heure avant de commencer, mettre à tremper les noix de cajou dans 100 ml d’eau.
- Étape 2 : Porter 500 ml d’eau à petite ébullition. Mettre le soja texturé à gonfler, avec le miso, pendant 8 à 10 min max. Égoutter et réserver.
- Étape 3 : Pendant ce temps, couper les légumes : la courge en dés moyens. Idem pour les champignons. Émincer les oignons grossièrement pour avoir de la mâche.
- Étape 4 : Placer la courge et les oignons dans une sauteuse avec de l’huile d’olive. Faire revenir à feux vif. Incorporer à sec, 1/2 c.c de curcuma en poudre, le garam masala et le gingembre. Poivrer. Bien remuer pour que tous les légumes prennent du goût. Comme pour le dhal de lentilles. Attention à ce que rien ne brule.
- Étape 5 : Verser 250 ml d’eau. Remuer. Couvrir. Laisser mijoter à tous petits bouillons pendant 15 minutes. Aller prendre une douche, ou passer à l’étape suivante.
- Étape 6 : Réaliser votre béchamel. Égoutter les noix de cajou. Les broyer en purée fraiche, avec 10 cl d’eau. Ajouter 1/2 c.c. de curcuma, et la levure maltée. Mettre cette purée dans une casserole avec la fécule de pomme de terre. Mettre à cuire à feu très doux pour obtenir un roux. Bien remuer. Une fois que tout est amalgamé, sortir la casserole du feu et ajouter progressivement le lait de riz, tout en délayant. Remettre sur feu doux et remuer jusqu’à ce que votre béchamel épaississe.
- Étape 7 : Préchauffer votre four à 200°. Sortir vos légumes du feu, et ajouter les champignons et les protéines gonflées à la préparation. Remuer bien pour que tout se parfume. Laisser gonfler 5 minutes encore à couvert.
- Étape 8 : Procéder au montage de vos lasagnes. Badigeonner un plat à gratin d’une très légère couche de béchamel. Installer un fond de lasagnes. Recouvrir du mélange de légumes. Couler une première nappe de béchamel. Et ainsi de suite pour une seconde couche : lasagnes, légumes, béchamel. Pour le dernier étage, remettre une couche de lasagne, verser le reste de béchamel et saupoudrer de chapelure, de pain rassis ou de tartines complètes broyées avec du parmesan végétal.
- Étape 9 : Cuire à 180° pendant 30 minutes.
Vous connaissez mon appétence pour le garam massala, qui agrémente la totalité de mes houmous et autres plats de lentilles et de soupe. C’est de la folie furieuse entre nous [wp-svg-icons icon= »heart » wrap= »i »]. Ce faisant, vous pouvez le remplacer par du curry ou de la muscade. Moi ce qui m’importe, c’est que vous ajoutiez des épices à cette recette. C’est ça, qui ravivera le feu de votre rate pour qu’elle continue à alimenter l’énergie nécessaire à la digestion et donc a une meilleure assimilation des nutriments.
Bien des bises.
Prenez soin de vous et mangez des lasagnes
Ah oui, si vous aussi, vous achetez toujours les paquets de lasagnes par deux et que vous vous retrouvez à chaque fois avec deux pauvres plaques en détresse, laissez-moi un commentaire. On pourra créer un club.
Pour télécharger la recette, cliquer sur le lien : Printable Lasagnes automnes
Delphine
Que tes lasagnes ont l’air bonne ! Je n’ai pas encore acheté de courges (celles au jardin n’ont rien donné cette année mis à part de nombreuses fleurs) mais maintenant que le mois d’octobre est là, je vais pouvoir ouvrir la saison ha ha !! J’aime tellement l’automne.
Je t’envoie plein de belles et bonnes ondes pour cette période intense (je sais aussi de quoi je parle 😉 )! Mais c’est vrai que c’est beaucoup plus facile quand on aime ce qu’on fait. Et je suis certaine que tout se passera bien.
Je t’embrasse car je dois repartir à ma phyto. Passe une magnifique journée.
Hélène xxx