A l’heure ou vous lisez ce billet, je suis en classe. Gniiii!
En classe, à l’école, quoi. Oui, oui. J’ai une trousse, un agenda, des feuilles, des classeurs à remplir, des fluo et ma boite d’huile de Périlla de chez Salvia.
C’est assez drôle tout de même. 37 balais et de retour à l’école. 37 ridules (toutes confondues, hein, et pas une de plus! J’insiste vraiment. Attention à ce que vous dites!!!!) et en pleine reprise en main de son avenir. 35 hivers avant de réaliser qu’il fallait vraiment que j’arrête de perdre mon temps après 10,5 ans d’une lente désillusion professionnelle. 1 an de mise en place de projet. Et en fait, comme je n’aurai 37 ans que le 26 avril prochain, donc j’ai un peu de marge….. #tuvasypassermavieille
Mais c’est bien lors de ma 37ème année que je vais devenir naturopathe.
Naturopathe? Ah oui, le truc avec les plantes? [wp-svg-icons icon= »wondering » wrap= »i »]
Je suis tellement enthousiaste que j’ai eu pas mal la tête ailleurs. L’avant-veille, alors que je faisais un test trajet-horaire, j’ai oublié les clefs. Parce que c’est plus rigolo, la vie, quand tu es fermée dehors... La veille, je me suis brulée le poignet en voulant blender ma soupe. Les légumes m’ont sauté dessus! AOUTCH! Ceci étant, j’ai donc pu tester l’efficacité du gel d’aloé vera pour gérer les brulures de 1er degré et je dois dire que c’est un parfait barreur de feu.
Voilà donc que le rêve commence enfin et je me sens plus détendue, malgré la charge de travail de fou et la vie monacale qui m’attendent pour les 11 prochains mois. Je dors infiniment mieux et ma peau est plus jolie. Bizarre tout de même la vie, non? Quand les choses prennent une tournure qui VOUS conviennent et que tous les curseurs tension descendent comme par magie.
Je n’ai pas eu le blues du dimanche soir. Je n’ai pas peur du manque de temps, qui va me demander de faire des concessions sur mes objectifs sportifs ou bloguesques. Je vais devoir faire des efforts mais je m’y soumets avec joie. Cette sensation avait foutue l’camp depuis longtemps. Quant à l’idée de la stimulation intellectuelle qui se remet en route, comment vous dire?
1 – La naturopathie pour moi
Comment j’en suis arrivée à la naturopathie et à ce surkiffe existentiel? Je vais passer rapidement sur les affinités avec le naturel, issues de mes racines campagnes et de ses réflexes « grand-mère ». Pas de lignes démentes sur le fait que je sois mieux dans la Nature qu’à la ville. Ce serait servir du réchauffé.
Pour rappel…ou pas : La naturopathie est une discipline, qui vise à accompagner un individu à développer des réflexes naturels d’hygiène de vie lui permettant de maintenir un équilibre idoine sur les plans physiques, physiologiques et psychologiques. Le naturopathe ou « éducateur de santé » propose toujours des solutions en ayant pris en compte tous les angles constitutifs du client, en évitant impérativement d’isoler la conséquence des causes, mais en considérant bien leur corrélation. En somme, si vous avez mal au ventre, il convient de travailler sur les facteurs provoquant la douleur pour qu’elle disparaisse. Le travail du naturopathe sert à éviter les maladies et se positionne en amont de cette dernière.
Le client devient donc acteur de sa santé.
La première raison, qui me pousse à choisir cette médecine traditionnelle, me vient de ma propre expérience face à la maladie.
Il y a 7 ans, j’avais encore une sœur. Elle est née avec une grave malformation cardiaque, qui l’a handicapée à vie. Je l’ai vu s’éteindre plus chaque jour plus, avec la complicité des médecins. Elle est décédée à mes 30 ans. J’ai eu le temps de prendre le recul et la réflexion nécessaires sur cette situation et ce que je pense de la médecine allopathique. Même si sa pathologie inopérable se devait d’être soutenue inévitablement, les effets des traitements, la considération de sa douleur, de ses difficultés, et tous les symptômes parasites de la maladie auraient du être accompagnés différemment et non pas à coups de seaux de médocs. J’ai souvent vu mes parents perdus, malgré la sage parole des médecins et de leurs protocoles. Aujourd’hui, j’ai en horreur les médicaments, et de ce principe de l’étouffement du symptôme. Je préfère vivre tous les maux, plutôt que de les taire.
Si je suis malade, et que l’on me prescrit une ordonnance, elle reste souvent dans le sac. Si je suis dans l’obligation de le faire, je ne finis jamais mes traitements. Je n’y peux rien, c’est comme ça, je suis incapable de faire confiance à la médication chimique. J’estime aussi que mon corps est un vrai baromètre pour savoir si mes défenses vont bien.
Quant à ma thyroïde…Vous savez le fameux Levotyrox, dont on s’aperçoit aujourd’hui que 70% des patients sont supplémentés inutilement… Pour ma part, j’ai complètement dédramatisé à ce sujet et je ne prends qu’un dosage hyper faible. Mon objectif est qu’il continue à diminuer petit à petit.
Mes armes sont évidemment naturelles.
Attention, je ne vous invite en aucun cas à arrêter brutalement des traitements. Si le sujet vous intéresse, renseignez-vous, discutez avec votre généraliste, et consultez un naturopathe ou un médecin chinois par exemple.
Pour en revenir à ma sœur, cette expérience de la vie m’a apprise la défiance du corps « médical ». Pour moi, tout est question de tâtonnements, de coups de pots et de pépins quand c’est plus grave et que cela ne fonctionne pas correctement. Tout est question de labos, de groupes pharmaceutiques et de gros coups financiers. Tout est question de recherches effectuées par des scientifiques parfois influencés.
Je prends pour exemple ce constat terrifiant. Nous sommes le pays le plus soutenu par les neuroleptiques. A l’adolescence, j’ai été prise d’agoraphobie et d’angoisses. Maman m’a emmené chez un psychiatre et un acupuncteur. Le premier m’a donné à « manger » des anti-dépresseurs, des anxiolytiques et des sédatifs. A 15 ans, je me suis retrouvée complètement azimutée. Cela a été la seule erreur de ma vie à ce sujet. 15 jours de traitement ont suffit à me dégouter du protocole. J’avais la sensation que mon cerveau et mon corps étaient complètement dévitalisés. J’avais du mal à articuler et à réfléchir. Mes paupières se fermaient tout le temps. Et pour autant, je sentais qu’au fond de moi, mes inquiétudes étaient toujours existantes.
J’ai demandé à Maman d’arrêter le psy et de continuer l’acupuncteur, un médecin chinois assez rigolo. On a commencé le millepertuis, le cuivre-or-argent, le calcium, le tryptophane et le repos. Et je me suis fait le serment de ne plus jamais avoir recours à ces fausses béquilles de soutien psychologique. Seules les pathologies psychiatriques lourdes doivent y avoir recours, et pourtant on va vous en fourguer à la moindre contrariété. C’est la solution automatique actuellement, sans la préconisation de la gestion du facteur mal-être.
Vis tes émotions à fond
La seconde raison, vous la connaissez un peu. Il y a deux ans, lorsque mon bras s’est paralysé et que j’ai arrêté le lactose, les bienfaits généraux ont été si évidents que j’ai voulu en savoir plus. Je me suis plongée dans les lectures et j’ai découvert la nutrition. La vraie, pas celle du régime à -2 kilos. Celle de l’oligo-élément et du bien-être. Je me suis intéressée à tout. Je suis devenue végétalienne un an plus tard, car mes investigations se sont accompagnées d’une prise de conscience aigüe sur la torture animale, les impacts sur la Planète, les mensonges et les trahisons de l’industrie agro-alimentaire et ce qu’il faisait subir en connaissance de cause à mon corps. Par exemple, j’ai découvert les travaux sur le soja d’Hervé Berbille, ingénieur en agroalimentaire, que je vous recommande.
J’apprends chaque jour et c’est passionnant.
De concert, avec toutes mes émotions à gérer, j’ai découvert la psychologie positive et sa pratique. Je me suis aperçue de l’évidence de l’imbrication alimentation, activités sportives et gestion des émotions sur l’état de santé général. C’est ce qui m’a sauvé ces deux dernières années avec mon boulot pourri. Alors que cela me bouffait toute la journée, le midi, le soir et les week-ends étaient consacrés à redresser le malaise et la souffrance ambiante. Mon généraliste m’a prescrit de changer de boulot rapidement et de voie professionnelle. Et vous avez vu, j’ai suivi le traitement! [wp-svg-icons icon= »grin » wrap= »i »]
Tout cet engouement et ce bien-être, j’ai voulu le partager avec vous sur le blog. Je suis un bon exemple test de cette mise en application d’une hygiène de vie positive et heureuse, qui amène du mieux-être. Le blog était vraiment l’opportunité de dire qu’il faut croire en des visions optimistes de la vie, par l’application de remèdes naturels. En deux ans, le blog a évolué beaucoup. Si vous vous baladez au gré des premiers billets, vous le constaterez.
2 – La Naturopathie pour les autres
Ce qui me plait dans la Naturopathie, c’est l’approfondissement. Considérer son client dans son entièreté, avec son histoire, ses codes, ses croyances, ses habitudes et lui donner envie d’essayer, de constater, d’aller plus loin.
C ‘est aussi une façon de lui faire comprendre qu’il est unique et important. Il est urgent qu’il s’aime et qu’il prenne soin de lui et vous savez au combien je tiens à cette notion. S’aimer et prendre soin de soi est pour moi la base d’une vie épanouie. Ce qui change avec la naturopathie, c’est la manière dont on va rendre unique le client en l’écoutant, en prenant le temps de le comprendre, de le faire parler, de lui donner une vraie place et donc de la valeur.
J’ai hâte de savoir comment on permet au client de le rendre unique. J’ai déjà compris que chaque bilan sera propre à chaque individu. Et c’est ce qui assure aussi de meilleurs résultats.
Prenez pour exemple ces régimes pourris pré-maillot de l’été. En cadeau dans Bibo, trois semaines de régime miracle pour perdre un os, ses rides, et son string avant la plage. Sur 100 nanas, qui vont suivre le dit régime, 20% perdront les 5 kilos escomptés. Les 50% restants vont arriver à une petite victoire d’un ou deux pounds. Le reste va se morfondre de ne rien constater. Car ce que l’on ne vous explique pas, c’est que chacun est si différent que ce qui est efficient sur l’un ne le sera pas du tout pour l’autre. Alors les 30% de femmes restantes vont se fustiger en se traitant de bonnes à rien et d’incapables alors que ça n’est juste pas adapté pour elles.
La naturopathie, c’est aussi la simplicité. Et je suis très heureuse de ce côté Simple Things. Le tout premier terrain de jeu de la naturopathie, c’est la bouffe. Augmenter les ratios de légumes, ou limiter la consommation d’un aliment, c’est très simple. L’eau est un « médicament » génial et humble. Jouer sur les apports nutritionnels est facile si on vous donne les clefs.
Ensuite, on va agir sur l’activité physique et la gestion du stress et des émotions. Décider de se faire une marche rapide tous les deux jours est du domaine du super fastoche. Il suffit d’une bonne paire de baskets, même pas dernier cri, et le tour est joué. Se mettre à faire du renforcement musculaire aussi. Allez voir mon étoile Léona et vous verrez que pour effectuer son programme HIIT Tabata, il vous faudra en plus des baskets…une chaise. En ce qui concerne la gestion des émotions, la méditation et la respiration sont à votre portée.
Bien sur, il y aura des techniques plus poussées avec divers champs d’actions, qui demanderont de chercher quelques petites choses, mais je peux vous dire que la plupart des remèdes naturels préconisés se trouvent en magasin BIO, physiques ou en ligne.
De facto, la naturopathie est une médecine de l’accessible. D’aucun diront qu’une ordonnance d’huiles essentielles est chère. Mais au regard des 5 gouttes préconisées par jour, ce sont finalement des traitements qui durent plus.
Actuellement, avec les problèmes hivernaux, on peut tomber sur la situation suivante. Une boite d’Actifid, c’est 5,90€ pour 4 jours, avec dessèchement massif de la sphère ORL derrière, donc l’achat d’un spray nasal fluidifiant. On vous collera une boite de pastilles à la lidocaïne pour la gorge à 7€, un sirop bourré de sucres de synthèse de m**** à 6€. Notons que pour ce type d’affections, le médecin ne vous prescrira que du Dolitruc ou de l’Ibumachin. C’est tout. Le reste de ce que j’ai énoncé avant étant des médicaments de confort. Ben oui, parce que tousser à s’en décrocher les poumons est évidemment tellement confortable.
Sauf que voilà, un filet de citron BIO pour une cure anti-virale et fortifiante de 6 jours vous coutera 3€. Un vrai spray aux huiles essentielles efficaces ne vous coutera que 6€ et permettra de se passer de l’Actifid. Quelques infusions de thym, un spray à la propolis qui durera plus longtemps que le traitement de l’affection, et surtout quelques réflexes alimentaires, et vous sortirez rapidement de ce cercle infernal en un temps record, et sans y laisser une ardoise monstrueuse.
Vous penser qu’aller chez le généraliste pour tout vous coûte moins cher? Prenez conscience que vous n’êtes plus remboursés à 100%. Il y a une retenue pour chaque acte médical et quand vous pouvez payer une mutuelle, elle ne rembourse parfois pas tout. Vous en êtes de votre poche quoiqu’il arrive.
Et puis, ne pensez-vous pas que vous pourriez retirer une vraie fierté d’être enfin maître de votre vie en décidant de donner de la force à votre organisme? En décidant de ne plus ingérer à l’aveugle toutes sortes de choses – médicaments ou aliments – dont on connait pertinemment les méfaits?
Je vous jure que sentir son corps robuste et stable vous rend plus fort et vous libère de l’angoisse de la maladie. Vous allez ressentir une belle légèreté et de la joie en sortant du rang et du cheminement « mouton » qu’on tente de vous imposer pour des histoires de gros sous et grandes firmes. Le pire est qu’à vous user, vous vous retrouvez parfois dans des situations d’urgence comme la dépression ou la douleur, où le vice vient vous faire accepter n’importe quoi pour aller mieux. Mais nous savons que le soulagement est de courte durée.
Reprendre sa vie en main est du bonheur. Adopter une hygiène de vie positive est une source de joie formidable. Ce n’est pas triste, fade ou militaire. Il faut juste prendre la peine de comprendre et d’essayer. Les effets sont si forts que vous en serez scotchés.
Mon projet sera dans un premier temps de partager la naturopathie ici avec vous. Après mon année de formation, j’envisage de vous proposer mes services en ligne et notamment pour mes amis véganes, parfois culpabilisés par les médecins. J’en reparlerai.
Mais mon ultime ambition est dorénavant de promouvoir de manière positive et responsable ce beau métier et cette belle discipline qu’est la naturopathie.
Prenez soin de vous
Nini
Bises
Et merci pour la référence à http://www.FitYourDreams.com <3