Oui alors, je vois certains arriver à grands pas et me balancer que je ferai mieux de vite mettre les pieds sur terre ou de grandir dans ma tête, plutôt que de conseiller de telles choses. Ou j’en entends d’autres, me faire la litanie de la femme enfant. Ouais ouais ouais…
Et là, j’arrête tout de suite cette parenthèse analytique. Je vais parler de bonheurs simples, qui visent à se souvenir que l’on a été jeune et qu’on aimerait à défaut de le rester physiquement, le rester dans la tête. Et laisser perdurer en nous la sensation de facilité des choses, comme quand on était petit. Je ne parle pas de gamineries, ou de syndrome de Peter pan. Je parle de plaisirs régressifs tout bêtes.
Je commence d’abord par une dédicace pour l’Homme :
« J’ai dix ans
Je sais que c’est pas vrai mais j’ai dix ans
Laissez-moi rêver que j’ai dix ans
Ça fait bientôt quinze ans que j’ai dix ans
Ça parait bizarre mais
Si tu m’crois pas hé!
T’ar ta gueule à la récré…
Le mercredi je m’balaaaaadeuuuhhh
Une paille dans ma limonaaaadeuuuhhhh… »
Alain Souchon – 1980
Et puis, parce que cette chanson illustre bien mon propos. Il est des jours, où l’on rentre fourbu, pétri de bien des choses fatigantes. On s’est fait vertement klaxonner au feu, parce qu’on avançait pas assez vite. On a le dos douloureux. On tombe sur une facture plus élevée que prévue. Il ne fait pas très beau. On soupire toutes les deux secondes. On n’est pas angoissé, on est juste fatigué par le bruit et les autres.
Puis là, on se dit qu’on a besoin d’un petit truc réconfortant, un peu de chaleur. Alors on se fait des crêpes, des gaufres ou une soupe avec des petites pâtes alphabet. Ce qui fait du bien, c’est de s’imaginer à nouveau enfant, dans la chaleur de la maison, quand on ignorait ce qu’était un souci. La sensation de sécurité. Et surtout ce côté linéaire et facile de la vie… Qu’est-ce que c’est bon et tout bêtement, bà ça nous fait sourire.
Cette cuillerée de bouillon de pâtes, elle fait TROP du bien, non?
La régression, c’est ça. C’est juste faire une pause avec la dureté des choses! C’est faire des jeux avec les enfants, quand on en a. C’est prendre un goûter avec eux et manger dans le pot de confiture. Moi j’adore prendre mon petit bidule à bulles aussi! Le truc de princesse! Ça me colle un sourire gaga sur le visage, et en plus, ça m’amuse follement de voir les chats regarder ces bubulles virevolter. Se poser par terre ou sur leur nez! Et j’ai déjà vu l’Homme avec le même sourire tout doux, me regarder faire mes bulles et tenter d’émerveiller les chats. C’est un nouveau bonheur tout simple. Arrêter d’être adulte un instant! Je rassure tout le monde, ça empêchera pas de payer les factures, mais ça rendra la vie toute douce! Ça n’altérera en rien son sens des responsabilités, mais ça les fera passer plus facilement. Je vous encourage à user de ce genre de petit bonheur et surtout ne pas en avoir honte.
Rigolez bien!
Et au passage, dites-moi, quels sont vos petits plaisirs régressifs à vous?
Nini
Manger des Milky Way en cachette….
de sucré , j en ai souvent et mon tour de taille
aime pas !!!!!!!!!!!!!!!!!
et c est pourtant les seuls qui comblent le plus rapidement !!
: Passe au salé et double les doses! Coquillettes-jambon!
rien ne vaut un choco lindt juste crémeux ,
Remplacer le repas par une tartine de beurre parsemée de petits morceaux de chocolat noir (seule car peu apprécié par l’homme de la maison…)
Créer un monde imaginaire en ‘redessinant’ les nuages qui passent.
Les gaufres un dimanche d’hiver c’est bien aussi !
: un choco lindt , succès assuré contre le stress…
Voilà ce petit détour pour te remonter le moral et m’abonner à tes petits bonheurs 🙂
Bisous et garde le cap ! 😉
Du riz au lait…
Du gâteau de semoule avec des raisins…
même les odeurs de ces deux plats sont régressives !!