Psycho : S’asseoir et perdre son temps

Banc de bois brut - Chemin de l'Ours - Neyrac le vieux - Ardèche

Mais arrêtez de remuer, tout le temps!

Sans cesse. A gesticuler en tout sens, pour brasser de l’air. Vous vous prenez pour des ventilos, ou quoi? C’est fatiguant à la fin. M****!

Assis! Et pas bougé!

Est-ce que vous pourriez m’expliquer pourquoi on passe notre vie à s’agiter, en permanence? Pourquoi sommes-nous perpétuellement en train de courir après le temps? Pourquoi êtes-vous si esclave de votre emploi du temps? Hein? Si chargé, si surmené… Si impérieux que ça?

Faites une pause dix secondes, punaise! Dix secondes, ça va pas vous arracher un bras!

« Impossible, je dois aller chez le coiffeur, acheter des fleurs, prendre le temps de raccommoder les chaussettes, appeler le dentiste pour prendre RDV, sortir le chien, me faire les ongles, décongeler le gigot, lancer un sabayon, plier les serviettes en forme de violettes, me brosser les dents, péter, et surtout bosser, et encore travailler, et trimer, et aller au turbin, et accessoirement dormir… »

HHHHHAAAAAAAA! STOP

Bon, vous avez compris de quoi, on va bajafer.

1 – Une pause pour l’essentiel

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« Allez… Asseyez-vous avec moi. On va causer de la vie. Sur un banc au soleil. »

Je suis en train de lire un rapport très intéressant sur la santé mentale des français. Attention par santé mentale, on entend bien-être et bonheur, et non pas maladie mentale. Il y a des chiffres assez éloquents sur le stress et ce que cela représente en arrêts de boulot, accidents divers, maladies professionnelles, dépenses sécu. On y aborde aussi les répercussions sur les pathologies inhérentes au stress : troubles musculo-squelettiques, lombalgies, accidents cardio-vasculaires, dépressions parfois lourdes pour les principaux.

« Hey, on n’est pas bien là, les gens? Posés tranquilles. À s’éloigner des maladies. »

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Et encore, les chiffres sont à prendre avec mesure, parce que tout le monde ne se plaint pas chez le médecin. Ou du moins, tout le monde n’attribue pas sa pathologie au stress ressenti chaque jour.

« C’est une tendinite, épivoilà… » « Eeeuuuh, mais sinon, vous vous sentez crispés parfois? »

Le stress représente 50 à 60% des arrêts maladies. C’est juste trop.

Le facteur stresseur, qui revient souvent, c’est le manque de temps. Sauf que le temps, vous en convenez, on peut pas l’fabriquer. Même en y pensant bien fort et en serrant les fesses. Les journées ne font toujours que 24h, malgré tout l’acharnement que vous mettez à tenter d’en gagner. Vous ne pouvez pas faire autrement. Va falloir l’intégrer.

Alors quoi? Mieux s’organiser pour mieux remplir. Pas mieux. Grappiller la moindre seconde pour coller encore un truc à faire. Ah oui, pis vous avez le chic pour rabioter sur les temps de repos. Alors, ça, c’est le coup génial. Se lever plus tôt, s’endormir plus tard, et supprimer la sieste.

Ensuite, que fait-on? On case une énième tâche supplémentaire entre le fromage et le dessert? Et pourquoi prendre un dessert, mieux vaut étendre la lessive, non? Enfin voyons.

Vous avez certainement la superbe sensation du guerrier aiguisé. « Moi, je peux tout faire, je suis méga organisé, j’arrive à tout réaliser ». Par contre, au bout d’un moment, le corps se met en mode alerte. Il plane comme une sensation de surexcitation profonde en vous. Toujours remuant. Toujours en mouvement. Toujours en apnée.

C’est le début de la nervosité, hein, je préfère vous l’dire. Des fois que…

La nervosité, c’est une copine vicieuse, qui vient vous empêcher de dormir, qui vous fait trembler, qui vous fait crier. Ah ben oui, parce que votre truc bien huilé à la nanoseconde, gare à la poussière qui se fout d’dans! Et vous êtes déjà en train de hurler dans la bagnole, parce que le feu rouge prend son temps. Je me trompe?

Cependant, est-ce que vous n’avez pas perdu la notion propre au temps? Celle dont je parle précédemment.

4 saisons, 52 semaines par an, 4 semaines par mois, 7 jours par semaine, 24 heures par jour et cependant 6 à 7 heures de sommeil.

La donnée qu’on ignore, c’est pendant combien de temps, cette constante va vous être octroyée. Je préfère le rappeler aussi.

Haaannnnnnn, mais c’est bien sûr. C’est pour ça! C’est pour ça que vous courrez tout le temps. C’est parce que vous savez bien que la vie est courte et que vous voulez en profiter… Vous l’avez bien saisi. Mais oui, c’est ça. Bécasse, que je fais!

Profiter, en n’en perdant pas une miette de minutes. En l’exploitant à fond la caisse. Avec des tâches ménagères, des impératifs d’objectifs, des missions lourdes, de la surexploitation horaire. Hum hum.

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« Non, mais j’insiste. Franchement, prenez deux secondes. Asseyez-vous avec moi. Un si joli banc. Un peu de soleil sur le visage. Venez, on continue de causer. »

J’ai trouvé une définition assez sympa du verbe « profiter ». Le Larousse dit que profiter, c’est procurer un avantage à quelqu’un, lui être utile, lui réussir. Est-ce que vous pourriez donc m’expliquer en quoi surbooker votre emploi du temps vous est utile? Si ce n’est constater, que le temps vous manque toujours autant. Je vois pas où se trouve la réussite.

Alors je vous le concède, il y a des tâches incontournables, notamment si vous êtes parents. Il y a aussi cette rude réalité du travail, vu qu’on a pas tous les moyens d’aller dans des grands hôtels, se faire piquer des bijoux à 800 000 [wp-svg-icons icon= »evil » wrap= »i »]. Oui, on travaille, on bouffe, on nettoie et on s’occupe de ceux qu’on aime. La vie est une frénésie.

Enfin non. La vie s’organise autour de besoins vitaux, auxquels on doit apporter des réponses.

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« Ça vous inspire vraiment pas de vous poser avec moi, sur ce banc et regarder la Nature? Asseyez-vous donc, bon sang. Depuis tout à l’heure, vous êtes sur une moitié de fesse. Vous avez un toit sur la tête, de quoi manger, de quoi vous vêtir, de quoi vous soigner. C’est suffisant, non? Vous pouvez donc vous asseoir. J’vous jure. »

2 – Une pause pour ne plus perdre le contrôle

Vous êtes habitués ainsi. Qui n’a jamais râlé face à une page web, qui ne s’ouvre pas assez vite? Sur mon propre blog, j’ai téléchargé des plugins, pour m’assurer que quand vous cliquez, cela s’ouvre au plus vite. Sinon je vous perds en 5 secondes. C’est véridique.

Imaginez tout de même, qu’on vous a tellement appris que vous ne devez pas faire perdre du temps, que vous en devenez vous-même trop exigeant. Vous râlez donc pour une chose que vous subissez.

Mais bon, il faut dire qu’on vous en balance de la perf’. Au boulot déjà. Le temps, c’est de l’argent. Vous coûtez grave de pognon au patron, pour le service merdique que vous lui rendez. Alors on vous exploite à fond. Pas l’temps de pisser, 30 minutes pour déjeuner. Pis, on vous demande du rendement. Encore, encore et encore. De toute façon, c’est jamais assez.

Et le matin, dans le bouchon, ça n’avance pas. Et le temps défile. C’est inadmissible. Vous êtes mal organisés, vous devez partir plus tôt. « Ca s’prévoit les bouchons! »

Et puis journée lambda. 8 heures de sommeil, 8 heures au boulot, 1 heure de trajet, 1 heure à se nourrir, quelques minutes à aller aux toilettes et se laver. Donc sur vos 24 heures, vous avez déjà bouffé 18h30. Notez que j’octroie 30 minutes aux pauses pipi/popo et au lavage – la crème hydratante, on oublie! Il reste donc 5h30 pour faire la bouffe, faire les courses (au passage la caissière met 8 ans à biper un article. Elle n’a pas compris que votre temps est plus précieux que le sien. M’enfin!), sortir le chien, repasser les vêtements, faire les devoirs, lire une histoire, remplir les papiers, appeler Maman, ranger la cuisine et le salon, aller sur Facebook (Ah bon, vous avez pas l’temps et vous allez sur Facebook vous?), regarder des sites Internet pour trouver une location pour les prochaines vacances, et vous écrouler sur la banquette à 10h00 du soir. Ça, c’est la vie. Je ne le nie pas. Mon déroulé est proche de la vérité.

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« Vous pouvez bien vous asseoir sur ce fichu banc, et prendre 5 minutes. Vous vous rendez compte que dans cette cohue, vous avez même pas pris le temps de penser. Vous centrer sur vous-même. Alors s’il vous plait, on pose allégrement son séant sur ce banc, et on papote au soleil. Merci. »

Ou peut-être que si. Vous vous êtes mis à penser. Vous tentez de réfléchir aux choses à effectuer après le dodo, le boulot, le métro, Noël, le week-end, dans 2 ans. Et vous préparez vos lasagnes à toute vitesse. « M****, j’ai mis trop d’sel ». Un coup d’œil sur l’horloge. Oup’s, mon mari arrive. « Ludovvviiiiiicccccccccccccccccccccccccccccccccccccc, viens mettre la taaaaaaaaaaaaaaaable!!!!!!!! ». Vous arrêtez de penser. Vous calez votre respiration sur la trotteuse de l’horloge. La bonne idée à faire pour bien développer de bonnes angoisses bien pourries. Et ça vous tient en alerte, pendant toute la soirée. Puis le lendemain aussi, vous vous levez avec l’envie de pleurer. Mais faut rien montrer au travail, parce que de toute façon, c’est comme ça la vie. Ils y arrivent bien les autres.

Dans cet état d’excitation permanente, vous perdez le contrôle de tout. D’abord du temps, puis de vos émotions, qui se transforment en angoisse et en épuisement. Vous pouvez éventuellement choisir de vous bourrer de médocs. Mais dans l’fond, ça change pas grand chose au problème de base. Au pire, les médocs vont vous faire ralentir, parce que ça endort votre organisme. Et là, c’est pire que tout. Vous constatez que vous avez perdu le contrôle du temps, le contrôle de vous-même, le contrôle de vos besoins primaires. Parfois vous oubliez de manger dans votre cavalcade, vous n’enfilez pas les mêmes chaussettes, et vous ne savez plus où vous habitez. Quant à vous soigner…..ben vous avez pris des psychotropes, quoi… Je ne vous jugerai jamais à ce sujet, mais pensez-vous vraiment que ça soigne du temps qui passe?

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« Mais bon, nous, on s’en fout de tout ça. On a pris 5 minutes. On a choisi de casser le rythme. On s’est assis sur un banc. C’est un luxe, tout de même. On perd du temps. Bon, cependant, on sait où dormir, on a bien mangé, on a une petite laine et on se sent bien. C’est juste l’essentiel. Donc, on peut s’assoir un moment et savourez le paysage »

3 – Une pause pour reprendre le contrôle

Depuis tout à l’heure, j’ironise lâchement sur les besoins vitaux. Si on s’en tient strictement à eux, il y a un certain nombre de mécanismes humains, qu’il suffit d’actionner, pour qu’ils obtiennent réponse.

Dans le décompte barbare de la journée type, vous remarquerez que les heures nécessaires à ces besoins vitaux sont présentes. 8 heures de travail pour avoir un toit sur la tête, se vêtir, et pouvoir manger. 1 heure consacrée à la nutrition, par laquelle vous prenez soin de vous. 30 minutes pour vos ablutions, des gestes d’hygiène et de santé aussi.

Alors bon sang! Quid? 5h30 de rabiot que nous offre une journée. Avant cela, je participe du fait que le travail, et ses conditions de réalisation sont parfois incontrôlables. Vous ne pouvez pas avoir d’influence sur tout. Parmi vous, il y a surement des personnes, qui ont choisies une vocation, qui demande du temps et de l’abnégation. Pourquoi pas. Je n’ai pas à juger non plus. Je suis d’accord pour dire que certains métiers demandent beaucoup d’investissement personnel. Il faut faire des heures, c’est un fait.

Toutefois, il y a des choses sur lesquelles vous pouvez avoir un effet levier décompresseur. Qu’est-ce qui peut influencer votre vie, au point que vous n’en ayez plus?

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« Rhhoooo la la, mais qu’est-ce qu’on est bien sur ce banc, sans aucune sollicitation. Vous ne trouvez pas? »

Dites NON aux pollutions extérieures.

Que les choses soient dites. Dans ce monde, il y a des gens, qui créent des besoins supplémentaires aux besoins basiques. Ils créent chez vous une envie, qui fonctionne sur cette fameuse fonction plaisir. Le problème est que le plaisir apporte un réconfort immédiat et que l’on perd conscience que le bonheur ne s’appuie pas sur une constante éphémèrité des évènements. Il provient du cheminement et des efforts que l’on va fournir pour trouver la sagesse.

Pourtant, on va vous faire penser qu’avoir une vie remplie de tout est le meilleur moyen pour que vous soyez épanouis. Résultat, vous allez vous échiner sur le temps qu’il vous reste dans votre journée, à être performant dans tous les domaines : sport, cuisine, couple, sexe, parentalité, bénévolat, amis, possessions, informations, etc… On va vous faire croire sans cesse que votre vie sera plus belle, si elle est remplie d’émotions immédiates.  Du fun, du fun et de l’action.

Il est nécessaire de comprendre que vous n’avez pas besoin de répondre à des diktats de bien-vivre et notamment ceux indiqués par les marques. Ils se fichent bien de savoir si vous allez bien, ils veulent du fric. Point barre. De la bouffe, en passant par la para-pharmacie ou les fringues. Imaginez un peu le temps de repos que vous auriez gagné à ne pas trainer sur le net pendant des heures à chercher ce chemisier marron inutile , qui manque à votre garde-robe. Tout ce temps que vous auriez pu gagner à vous reposer, faire des câlins à vos gamins et peut-être même avoir ce luxe de perdre votre temps, assis sur un banc, à vous émerveiller d’un paysage. Dites non à l’inutile.

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Éteignez-moi aussi ces écrans de contrôle que sont vos smartphones, vos tablettes et vos ordinateurs et allez donc vous coucher plus tôt. Imaginez encore une fois les heures que vous perdez à baguenauder sur la toile, aux confins de n’importe quoi. A cliquer frénétiquement sur la notification de votre téléphone. Pour, les 3/4 du temps, voir des stupidités. Écoutez Raj d’Autodisciple pour vous aider à comprendre les mécanismes addictifs des réseaux sociaux.

Et enfin, en voilà, une dernière, c’est la télévision.

Éteignez la télé

Selon l’Insee, le français passe en moyenne 3 heures 47 par jour devant sa téloche. Est-ce que vous imaginez un peu à quel point ce générateur d’images possède comme impact sur vos 5h30 de rab dans la journée? Mais ce même français est en capacité de dire qu’il est en stress, parce qu’il manque de temps. Attention, je ne suis pas en train de tirer des conclusions passerelles. Je dis simplement que le facteur écran peut avoir un impact sur l’apnée temporelle que nous subissons dans notre quotidien.

Vous avez envie de me dire qu’il faut que j’arrête mon délire avec mes histoires de pause détente. On n’a pas le temps de pendre du temps pour perdre son temps. Mais sur la canapé, vous faites quoi? Croyez-vous bien que tout ce temps passé à ingurgiter de l’image est-il si bien gagné?

Vous n’avez pas 5 minutes pour vous asseoir sur un banc, dehors, à contempler le paysage? Mais vous arrivez à perdre 3h47 (en moyenne) devant un écran plat à regarder la vie des autres, sans vivre la votre et à bouffer de la sollicitation? #ellesenerve

Alors je sais, on n’en a plein la tête et on a envie de se « changer » les idées avec de la facilité.

Alors, je crois qu’il est temps d’aller s’asseoir sur un banc dehors. De s’émouvoir du naturel et de la simplicité des choses. Prenez-vous ce luxe de temps en temps de faire un pause et de casser le rythme, sans aucune sollicitation. Renversez la vapeur. Stoppez la cadence. Oui, vous ne pourrez pas le faire tous les jours. Mais non, ça n’est pas impossible à réaliser.

Choisissez de dire non aux influences sur lesquelles vous avez le pouvoir d’agir. Personne n’a le droit de diriger votre vie et encore moins des marques, des annonceurs, un patron, une télévision. Vous avez du temps à perdre d’une meilleure façon.

Je suis souvent si navrée de voir à quel point, vos pouvez parfois vous tuer à la tâche, sans relâche. Sans prendre conscience qu’une vie remplie ne veut pas dire empilage d’activités, d’objectifs et d’envies.

Votre vie sera remplie, si vous y êtes présents.

C’est super simple. On prend 5 minutes, on s’assoit sur le banc, on respire, et on accueille le repos et les émotions qui vont avec. Juste ça.

« 5 minutes, ça va vite en fait. On en reprend 5 supplémentaires? Regardez-moi ce paysage… »

Monts d'Ardèche depuis Neyrac le vieux

Si ce billet vous a plu, laissez moi un commentaire, ici, sous l’article.

Bien à vous

Nini

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Cet article a 4 commentaires

  1. Thalie
    C’est si vrai ! On voit que tu as bien réfléchis au problème du temps. Il faut être vigilant, c’est vrai, aux sollicitations extérieures ! C’est si doux d’avoir du temps pour soi. Joli mardi Nini,
    1. manini26
      : Coucou ma Jolie. C’est terrible, mais si on n’y prend pas garde, il nous file entre les doigts et ça devient une source de stress incroyable.
      Je suis bien consciente que c’est pas évident pour tout le monde, mais il faut arriver à couper la course. C’est vital. J’espère que tu as passé un joli mardi aussi. Delphine
  2. Estelle
    Oh comme je me retrouve dans cette frénésie de faire…et que si  » le bonheur…provient du cheminement et des efforts que l’on va fournir pour trouver la sagesse » il faut garder foi et patience le temps de désactiver avec douceur nos conditionnements. Mais oui, quelle joie profonde sur ce chemin !
    Merci
    1. Campag'Naturo
      : Bonjour Estelle. Ce texte est un des premiers que j’ai pu écrire sur la psychologie positive finalement. Il est un peu maladroit, mais l’idée y est. Je suis bien d’accord avec vous. Garder foi et patience. Même si la patience me joue encore des tours, hein.;-) Excellent week-end. Merci pour votre commentaire. Delphine

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