Aujourd’hui, je commence ce billet par l’adage suivant :
Le cœur a ses raisons que la raison ignore
Mon petit bonheur du jour n’aura rien à voir avec la religion et l’amour. Bien qu’il faille de l’amour dans la vie. Dans ce billet, je parlais de la pleine conscience et de son rapport à la simplicité. Ce début de cheminement vers une quête du bien-être m’a emmené à faire des recherches.
Je suis tombée sur des études menées par l’Institut HearthMath. Leur travail a consisté à mettre en évidence le fait que le cœur possède une intelligence et une puissance nerveuse, comme le cerveau humain. Il semblerait que le cœur ne soit pas uniquement un organe aux fonctions mécaniques binaires, mais un organe doté d’une intelligence intuitive. Le cœur possède un vrai magnétisme, qui produit, autour de notre corps, comme un bouclier d’ondes. Chaque fois que ces ondes sont perturbées et notamment par les sensations désagréables de ressentis divers, notre rythme cardiaque se dérange, saccade, et il s’en suit immédiatement des sensations négatives variables.
Je n’ai pas les connaissances scientifiques pour développer plus profondément sur le sujet, cependant j’ai observé une chose et comme beaucoup, je suis sûre, une émotion négative est toujours accompagnée, voir précédée par une altération du rythme cardiaque. Ce que les scientifiques appellent d’ailleurs l’incohérence cardiaque. Le docteur David Servan-Schreiber l’explique dans cette vidéo :
Un exemple type peut être celui de la peur subite. Lorsque l’on a peur, on sent parfois son cœur, qui se décroche. La palpitation est si forte qu’elle nous ébranle comme une secousse sismique. Ce n’est qu’ensuite que l’on a une manifestation physique, comme une sudation forte, l’envie d’uriner, une brouille de la pensée, et une accélération de la respiration, qui de fait dérange encore plus le cœur, etc….
Qui n’a jamais ressenti cela?
Nous vivons malheureusement dans une société forcée à être raisonnable. Nous sommes à l’orée de progrès fantastiques, mais on marche sur la tête en terme de normes. Compétitions professionnelles ou physiques, normalités de vie, courses au perfectionnisme. Tout fonctionne comme une injonction. Toujours être impeccable, toujours accélérer, toujours être performant, toujours subir les critiques et la morale des uns et des autres. Nous sommes angoissés, déboussolés, contrits, meurtris, alors que nous avons la chance de vivre du bon côté, dans un pays, où rien ne nous contraint à obéir à des normes, ou nous sommes libres de choisir. Choisir de pouvoir respirer, de faire du sport à bon escient, de profiter de la vie comme on le souhaite…
Pourtant, chacun est capable d’écouter son cœur. Chacun est capable de faire preuve d’intelligence intuitive : celle que l’on attribue au cœur et non à la raison. L’intelligence intuitive, c’est celle de la subjectivité, de la créativité, de l’imagination, celle qui doit nous permettre de décider de ce qui est bon ou mal pour soi.
Notre cœur bat
Écouter son cœur, c’est lui donner raison. C’est être capable de reconnaître ce qui ne nous plait pas. On sait tous au fond de nous, ce qu’il nous faut. J’ai moi-même compris, il y a très peu de temps qu’il m’était inutile de me battre pour le raisonnable, surtout si c’est lui, qui me fait mal physiquement, me donne des palpitations et maltraite ma thyroïde.
Je conçois de plus en plus qu’il faut écouter son cœur, ses vibrations, ce qu’il nous transmet comme sensation. Lui permettre d’être en phase avec mon cerveau et non l’inverse, c’est à dire le forcer à se taire quand on fait des choses par obligation et qu’il palpite à mort pour nous dire qu’il n’aime pas ça. Parfois il cède quand il n’est pas écouté…
Mettez-vous à sa hauteur, ne l’ignorez pas, ne lui demandez pas de se taire
Dans un prochain petit bonheur, je vous donnerai une astuce pour retrouver de la cohérence cardiaque, c’est à dire arriver à ce que le tempo « coeur-cerveau-corps » soit en adéquation. J’ai une petite kiné géniale, qui m’a expliquée le principe, car en fait, il ne suffit pas de lui demander de se calmer pour qu’il le fasse. Quand il a été contrarié, il y a des moyens de l’aider à aller mieux.
J’y arrive pas toujours, mais je trouve que je vais tout de même mieux qu’auparavant. J’ai des petites victoires à mon actif, notamment sur les crises d’angoisse.
Posez-vous et écoutez votre cœur
Nini
J’adore lire les articles humeurs, ils me permettent toujours de prendre conscience de pleins de choses
Par exemple, je n’aime pas trop voir la société dans laquelle je vis devenir ce qu’elle devient
Méchante, opressante, manipulatrice, et flippante
Mais j’essaie tant bien que mal de la rendre positive par des petits moments remplis de douceur
Qui font oublier le reste, quelques instants 😉
Pas facile d’être adulte !
Nini
Mais comme tu le dis, je perds aussi pas mal de temps à monter en pression et à cultiver cet état d’angoisse, plutôt que de la traiter immédiatement.