Ben voilà, je suis à la bourre sur mes billets « destination ». Comme le Périgord, ou l’Ardèche, j’avais envie de donner mon sentiment sur notre petit séjour en Aquitaine. Vous cherchez peut-être encore une idée séjour pour l’été…
Je vous emmène donc avec moi, pour une petite virée gasconne, avec des impressions à partager.
Partant pour une virée couleur bleu océan? On y va alors!
J’ai pas tellement envie de catégoriser avec des titres et des sous-titres de lieux et de visites. D’abord parce que j’ai pas les photos, qui se prêtent à un exposé et puis parce que mon séjour a été court et donc je ne peux me permettre de jouer les guides.
Je vais faire dans le sensoriel. C’est ce que je sais faire de mieux. Du sensoriel bleuté.
Il faut que je dise quand même, qu’on a atterri là-bas sur une idée lancée en l’air. Début juillet dernier pas de réservation prise. On avait choisi la seconde quinzaine d’août pour partir. J’ai balancé « Bordeaux », l’Homme a répondu « Océan ».
Pour moi, l’océan, c’était malheureusement ça. Des surfeurs, des personnes très à l’aise, une élite ou tout du moins une frange sociale un peu élevée. J’avais peur de tomber sur de la hauteur, de la prétention, et des sportifs obtus.
« Everybody gone surfin…… Surfin’ USAAAA! »
Mais finalement, qu’est-ce qu’on a bien fait d’y aller.
L’Océan est majestueux. Une immensité qui nous donne l’impression d’être tout aussi ouvert et fort que lui. Je l’avais entraperçu une fois à Nantes, une fois du haut de la Dune du Pilat [wp-svg-icons icon= »image » wrap= »i »]
Cette fois, on est descendu en bas de la Dune, et on s’est même baigné. D’ailleurs en plein mois d’août, c’est un moyen de profiter de la plage, sans forcément avoir du monde autour. Il suffit de trottiner un peu plus loin sur la dune, puis de se laisser dévaler. Pour la petite histoire, j’avais pas pris mon maillot de bain – vu que je déteste ça – et j’ai fini en petite culotte. Je n’ai pas été gênée par le monde, vu que les visiteurs restent sur le haut pour la plupart, après la belle ascension de la Dune.
De l’air, de l’air, de l’air. Des embruns marins, qui réveillent. C’est vrai que ça a un effet vivifiant, mais surtout euphorisant.
Un autre lieu d’émerveillement azuré a été la Pointe du Cap Ferret. Faire le tour complet du bassin d’Arcachon, c’est juste incroyable. Le calme de la baie, l’eau à petits clapotis, l’ouverture vers l’océan. C’est d’ailleurs l’intérêt en terme de baignade, je pense : jouer entre des eaux calmes et des vagues déchaînées. Et profiter des nuances de bleu. Y en a plus de 50, là!
Et si on se prend à partir en vélo, et à se détacher de la cohorte des voitures, et des voies uniques – car c’est bien le cas, un cordon automobile – on profite d’une panorama sublime. D’ailleurs, en aparté pratico-pratique, tout est fait pour que l’autochtone et le touriste puisse circuler à vélo. Et je pense que c’est vraiment un bon moyen d’oublier le stress de la suée dans la voiture, sans bouteille d’eau! Ça sent le vécu! 8 bouteilles de crème solaire, mais pas une de flotte!
« Tu crois que je peux boire l’eau du brumisateur? »
Bref, des voies cyclables de partout, des loueurs-équipementiers en la matière et des côtés ourlées de pins maritimes rafraîchissants pour circuler le nez au vent!
Depuis Arcachon jusqu’à Lacanau, en passant par le lac d’Hourtin, à bicycleettttteeeuuuhhh!
Pour la villégiature, c’est tout aussi sublime. J’ai adoré me perdre dans les ruelles sinueuses de la Ville d’hiver à Arcachon et du défilé des majestueuses villas à l’arcachonnaise. Grosse frustration photographique, car je n’avais pas encore mon hybride…
Un gros crush sur le village de pêcheur de l’Herbe, en remontant la pointe, avec sa petite église mauresque et surtout son labyrinthe de baraques bleutées. Des écaillers, qui proposent de déguster des huîtres fraîches, quasiment les pieds dans l’eau.
Bien. Assez causé! Je vais envoyer une belle salve de bleu! Bim, bim!
Et encore un peu!
Bleu pétrole, bleu roi, bleu ciel, bleu azur, bleu céruléen… Vous en avez vu d’autres?
J’ai hâte d’y retourner un jour. De toute façon, dans l’histoire, on n’a même pas eu l’temps d’aller à Bordeaux, de profiter assez du Médoc, donc il faudra forcément y retourner.
Belle journée
Nini.
Tes photos sont superbes…